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Marquette 30/37 '30

vendue
Marquette 30/37 '30 (1930)

Référence Ch.7695
Marque Marquette
Modèle 30/37 '30
Type berline
Année de construction 1930
KM 78024 miles
Cylindrée 3378
Boîte de vitesses manuelle
Conduite conduite à droite

Cream Buick , 50kw

La première fois que le nom Marquette est apparu pour une automobile, c'est lorsque la société Berwick auto Car Company située à Grand Rapids (Michigan) l'utilisa fréquemment pour désigner leur modèle électrique en 1904. En 1909, Will Durant, de chez GM, acheta la Rainer Motor Car Company, qui était dans une mauvaise passe financière. C'est ainsi qu'une nouvelle marque s'implanta à Sagninaw, toujours dans le Michigan, sous la dénomination Marquette Motor Company. Jusqu'en 1911, elle continua à produire la Rainer, une voiture de grand luxe. Plus tard, elle fabriqua des pièces pour des modèles d'autres marques appartenant à la General Motors, comme la Welch (1903 – 1911) et sa petite sœur, plus abordable, la Welch-Detroit (1910 – 1911). La direction de la société était sous le contrôle des patrons de Buick. Lorsque Durant quitta la GM pour la première fois en septembre 1910, on tenta de rendre rentables les Welch et les Rainer. Pour ce faire, une nouvelle marque fut créée : la Marquette. Deux lignes de production furent mises en place, toutes deux avec d'énormes moteurs quatre cylindres. Ces voitures étaient des modèles 20, de la 22 à deux places à la 27 à sept places, en passant par la 24 (quatre places) et la 25 (cinq places). Mais la production fut abandonnée en 1912 par manque de rentabilité. Ce n'est qu'en 1930 que la Marquette fut ressuscitée, lorsque la division Buick de la GM attribua une version sœur des Buick, pour combler un vide tarifaire entre les Pontiac, Viking et LaSalle. Ainsi, la Marquette se situait en dessous de Buick et LaSalle, mais au-dessus de la Viking, qui était distribuée par les concessionnaires Oldsmobile. La Marquette était alors équipée d'un moteur 6 cylindres de 3,5 litres de 68 chevaux, d'origine Buick sur un empattement de 2,89 mètres, construite sur une seule ligne de production pour en diminuer le prix de revient. 6 types de carrosserie étaient cependant disponibles, des modèles 30 (à deux places) au modèle 37 sedan en passant par les 35 et 36. Elles se distinguaient de la LaSalle par une calandre plus originale qui la faisait ressembler, d'après les spécialistes de l'époque, aux Oldsmobile ou à une petite Cadillac. Pour la seule année 1930, la Marquette s'écoula à 35000 exemplaires, soit près de cinq fois plus que la Viking. Cependant, deux facteurs jouaient contre elles. D'une part, Oldsmobile se ressentait de cet engouement passager. De l'autre, par contre, les dirigeants de Buick estimaient que la production de la Marquette n'était pas suffisante pour lui assurer un avenir stable dans une conjoncture économique particulièrement désastreuse (nous sommes à peine un an après le krasch de 1929). Aussi, à peine quelques mois après que 4000 exemplaires aient été envoyées dans les concessions avec l'espoir de les écouler tous, il fut décidé de mettre un terme à l'aventure.

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