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Talbot Suresnes T110 '34

vendue
Talbot Suresnes T110 '34 (1934)

Référence CH3693
Marque Talbot
Modèle Suresnes T110 '34
Type berline
Année de construction 1934
KM 14747
Cylindrée 2500
Boîte de vitesses manuelle
Conduite conduite à droite
  • Châssis n° 83693
  • Carte grise française
  • Voiture rare
  • En bon état de fonctionnement

Talbot est un constructeur automobile franco-britannique dont la branche française, devenue indépendante grâce à Anthony Lago, fut vendue à Simca en 1958. Rachetée par Peugeot à Chrysler Europe en 1978, la marque appartient maintenant au groupe PSA Peugeot-Citroën.

En 1903, Adolphe Clément (Clément-Bayard) et Charles Chetwynd (président du British automobile commercial syndicate et 20e comte de Shrewsbury and Talbot ) fondent Clément-Talbot pour assembler en Angleterre les automobiles Clément-Bayard françaises .

En 1919, la firme fut rachetée par la filiale anglaise de la firme française Darracq pour former la Clément-Talbot-Darracq Ltd puis, après avoir racheté Sunbeam, la STD Motors Ltd (Sunbeam-Talbot-Darracq, le nom de Clément étant abandonné). C'est à partir de 1920 que les voitures Darracq vendues en France prennent la marque Talbot-Darracq.

Dès 1921, la marque s'engage en compétition. Jusqu'en 1925, la Talbot-Darracq 1500 à double arbre à cames en tête va remporter à plusieurs reprises la Coupe Internationale des voiturettes au Mans et à Brooklands, les 200 miles.

En 1922, les automobiles Talbot-Darracq deviennent des « Talbot ». Celles-ci sont une 15 ch (quatre-cylindres) et une 24 ch (V8 et freinage sur les quatre roues), des voitures haut de gamme succédant aux Darracq sans soupapes. Depuis le Salon de Paris 1921, une populaire 10 ch à soupapes en tête s'ajoute équipée d'une boîte de vitesses à quatre rapports en 1926.

Au Salon 1925, un moteur à six cylindres apparaît qui remplacera le bloc à quatre cylindres en 1927. Cette année-là, la marque abandonne la compétition et la huit-cylindres 1500 de course à double arbres à cames en tête. Sur les voitures particulières, les roues avant deviennent indépendantes au Salon 1932. Elles sont généralisées en 1933.

Début 1934, l'ingénieur italien très anglicisé Anthony Lago reprend à son compte la firme alors en difficulté avec la volonté de la moderniser. Ainsi, sortirent des voitures sportives alliant le style britannique et l'innovation française sous la marque Talbot-Lago.

Jusqu'en 1939, au sein de la vaste nouvelle gamme combinant moteurs et carrosseries, le châssis le plus sportif équipe la Baby. Le radiateur caractéristique avec la calandre bisautée est de retour et la boîte de vitesses pré-sélective Wilson est en option sur la plupart des Talbot-Lago.

À partir de 1936, le modèle d'exception est la T150 C dans ses variantes Lago Spécial et Lago SS (Super Sport). Celles-ci recevront des carrosseries hors série comme la célèbre berlinette « Goutte d'eau » de Figoni & Falaschi.

En 1949, la marque est victorieuse au Grand Prix de Belgique et au Grand Prix de France face à Ferrari et à Maserati grâce à la monoplace T26 C 4,5 L qui courra jusqu'en 1951. En 1950, Louis Rosier et fils remportent avec une T26 GS de 230 ch les 24 Heures du Mans. 1951 voit la victoire de l'équipage Gunnar Bengtsson - S.Zetterberg dans la fameuse course suédoise de rallye historique Midnattssolsrallyt (Le Rallye du Soleil de Minuit) sur T26 GS.

En 1950, Vincent Auriol, président de la République, commande une décapotable Lago Record à quatre portes pour servir de voiture officielle.

Deux ans plus tard, apparaît au Salon une nouvelle carrosserie pour le coupé Lago Grand Sport 6-cylindres de 4,5 litres. C'est alors le modèle le plus rapide de l'époque. À cause d'un prix de vente prohibitif, les ventes restent confidentielles.

Anthony Lago lance alors au Salon 1955 un coupé Lago Sport 2500 à quatre cylindres 2,5 L de 120 ch à châssis tubulaire, réplique en réduction du coupé 4,5 litres dont la production est arrêtée.

À l'automne 1957, Talbot-Lago, qui connaît de plus en plus de difficultés, renonce à la production de ses moteurs. Il achète à BMW un V8 de 138 ch SAE pour son coupé appelé désormais « Lago America » qui bénéficie d'une conduite à gauche. Mais le marché reste trop étroit et fin décembre 1958, Simca rachète la marque Talbot alors au bord du gouffre. Les tout derniers coupé América recevront le vieux moteur V8 à soupapes latérales de 95 ch SAE de la Simca Vedette. En 1960, la marque est mise en sommeil.

Simca est, au cours des années 1960, absorbée peu à peu par le constructeur américain Chrysler pour finalement faire partie intégrante en 1970 du groupe Chrysler Europe regroupant plusieurs marques européennes dont certaines en Grande-Bretagne (Hillman, Humber, Sunbeam).

En août 1978, Chrysler, dans la tourmente, vend ses opérations européennes à PSA Peugeot-Citroën, notamment les usines de Poissy (France), Linwood, Ryton (Grande-Bretagne) et Madrid Villaverde (Espagne). Alors, Peugeot chercha dans le pool de marques appartenant à l'ancien groupe un nom connu à la fois en France et en Grande-Bretagne pour remplacer celui de Chrysler. Ainsi, il exhuma le nom de « Talbot » dès juillet 1979 (accolé pendant un an à Simca en France) comme nouveau dénominateur commun de toutes les anciennes filiales de Chrysler et offrit un lifting à tous les modèles alors en production.

Ajouté à ce changement de nom perturbateur, un choc pétrolier, une crise économique, des grèves massives et des modèles vieillissants vont peu à peu avoir raison de l'avenir de la marque. D'autant plus que la direction de PSA décide de fusionner les réseaux de distribution Talbot avec ceux de Peugeot qui seront peu motivés pour vendre les ex-Chrysler-Simca. Malgré le demi-succès de la Samba lancée fin 1981 et l'engagement en Formule 1 avec Ligier, le résultat ne tardera pas à tomber : chute vertigineuse des ventes et des parts de marché de la marque. Le lancement de la Tagora n'arrangera rien.

Ainsi, lorsque la remplaçante de l'Horizon doit être lancée en 1985 sous le nom de Talbot Arizona, PSA va préférer finalement la commercialiser sous le nom de Peugeot 309, tant l'image de marque de Talbot est devenue mauvaise. L'arrêt de mort de la firme au T cerclé est alors signé. Talbot va s'éteindre peu à peu, d'abord en France en 1986 puis en Espagne en 1987 avec l'arrêt de la Solara et de l'Horizon. En Grande-Bretagne, la marque vivra encore de façon étonnante jusqu'au milieu des années 1990, en commercialisant un unique modèle, l'Express, un utilitaire frère jumeau des Peugeot J5 et Citroën C25.

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