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Présentée fin 1996 au Nürburgring par Michael Schumacher et Eddie Irvine, la 550 marqua le grand retour à une architecture à moteur central avant, délaissée depuis la légendaire 365 GTB/4 Daytona de 1974. C'est que, depuis quelques années, les grand tourisme très sportives étaient lancées sur le marché, avec souvent beaucoup de succès : Aston Martin, Jaguar, Dodge Viper, etc. Les ingénieurs de Maranello se sont alors mis à plancher sur une voiture qui les dépasserait toutes, comme c'est souvent le cas à l'usine du cheval cabré. Le développement fut d'ailleurs particulièrement rapide : trois ans à peine. La 550, présentée en 1996, le fut en présence de Michael Schumacher et d'Eddy Irvine, alors engagés en Formule 1 pour le compte de la marque mythique. La beauté et les qualités de la Maranello étaient telles qu'elle reçut le titre de voiture de l'année, distinction que n'avait jamais reçu une voiture de sport depuis la création de ce concours (1964, première voiture : la Rover 2000 P6). L'architecture à moteur avant n'avait plus été adoptée depuis la légendaire Daytona. Cette disposition du moteur augmente considérablement l'habilité de la bête, et l'intérieur est particulièrement soigné, ce qui n'est pas toujours le cas de ces engins parfois assez spartiates. Mieux, elle dispose d'un coffre, où on peut loger quelques bagages Vuitton et des clubs de golf! L'équilibre général de l'auto s'en trouve ainsi améliorée, tout comme l'équilibre général de l'auto, qualités qu'on ne retrouve pas nécessairement sur les monstres à moteur arrière, certes particulièrement agréables à piloter, mais qui demandent un doigté de pilotes expérimentés. Autre révolution : le dessin agressif des Ferrari est abandonné au profit d'une carrosserie particulièrement sobre et élégante, tout en montrant des lignes tellement bien équilibrées que sa présence est tout aussi formidable et attrayante. Vous êtes envoûtés dès le premier coup d'œil, et les passionnés sont immédiatement conquis. Mais ne vous fiez pas à l'extérieur : sous des dehors de belle bourgeoise, la belle cache sous son capot une monstrueuse mécanique qui lui permet de "voler" à la vitesse d'un TGV ! Tout le savoir-faire des ingénieurs de Maranello se retrouve dans le V12 qui crache ses chevaux avec insolence, et procure malgré tout un comportement parfaitement équilibré, à condition de ne pas se risquer sur les routes sinueuses de l'arrière-pays….