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Berliet Torpedo '24

vendue
Berliet  Torpedo '24 (1924)

Référence ch.5751
Marque Berliet
Modèle Torpedo '24
Type cabrio
Année de construction 1924
KM 27553
Cylindrée 3300
Boîte de vitesses manuelle
Conduite conduite à droite

 

CG Français, recarrossé on torpedo (trés belle realisation)


(d'après Wikipedia, l'encyclopédie libre)  Berliet est un constructeur automobile français, fondé par Marius Berliet (1866-1949) en 1901. Il s'agit à l'origine un constructeur spécialisé dans l'automobile, et plus particulièrement l'automobile de luxe, jusqu'en 1939. C'est essentiellement son activité dans le domaine des poids lourds qui subsiste à partir de 1946.

Marius Berliet (1866 - 1949), fils de tisserand lyonnais, il construit son premier moteur et le monte sur sa première voiture en 1895, à l'aide de trois compagnons dans un atelier de 90 m2 situé à la Croix-Rousse . Les voitures monocylindre seront suivies en 1900 par des modèles bicylindres.
En 1902, Berliet reprend l'activité du constructeur lyonnais Audibert et Lavirotte et commence la construction de modèles à quatre cylindres dotés de radiateurs en nid d'abeille et basés sur des cadres en acier en remplacement du bois traditionnel.

En 1904-1906, la société American Locomotive Motor Car Company qui fabrique des locomotives, souhaite développer des automobiles et propose à Berliet d'acheter la licence de construction d'un modèle de course vainqueur de la Targa Bologna. En souvenir du prix payé, ce qui permet d'installer une première usine à Monplaisir, le logo de la marque devient une locomotive américaine stylisée. Les royalties vont permettre de financer le développement de l'entreprise.

Avant la Première Guerre mondiale, la marque offre une gamme de voitures de 8 ch à 60 ch : la plupart sont équipées de moteurs à quatre cylindres (2 412 cm3 et 4 398 cm3) mais une version six cylindres de 9 500 cm3 est également proposée.

En 1909, il existe huit succursales ou dépôts et quarante-deux agents en France et Algérie.
En 1910, l'usine de Monplaisir fabrique le premier camion Berliet. Le type M est un camion à cabine avancée avec un moteur à essence à 4 cylindres, une transmission par chaîne et d'un poids total en charge (P.T.C.) de 3,5 tonnes (charge utile de 2 tonnes) (ce qui semble être l'unique exemplaire restant de ce camion a été classé Monument historique en 1988).

De 1910 à 1912, une automobile 12 ch de 1 539 cm3 est produite. À partir de 1912, les versions six cylindres ne sont plus proposées que sur commandes spéciales. C'est également en 1912 qu'une voiture Berliet gagne la seconde édition du rallye de Monte-Carlo ce qui accroit la renommée de la marque lyonnaise5. Cette même année, il envoie quelques ingénieurs visiter les usines Ford aux États-Unis5 et à leur retour va appliquer pour sa production l'organisation scientifique du travail5 et un des premiers en France à l'appliquer. Nombre limité de modèle, pièces interchangeables, conformité de l'usinage de ces dernières, division du travail.

En 1913, la production monte à 3 500 véhicules et en 1914, les deux tiers des camions produits en France le sont par Berliet5 dont le chiffre d'affaire est alors de 29 millions de francs-or. Depuis sa création, sa croissance est en moyenne de 26% par an5 et sa marge est proche de 24% sur les six dernières années5. En 1914, la moitié de la production est alors exportée.

La Première Guerre mondiale va faire prendre à l'entreprise une nouvelle dimension5 avec un accroissement massif de la demande. Berliet, comme Renault ou Latil, produit des camions pour l'Armée française. Ces commandes militaires vont entrainer chez Berliet un travail à la chaine très poussé et surtout l'acquisition de nouvelles machines que cette production de masse permet de rentabiliser.

En 1915, un terrain de 400 hectares d'un seul tenant est acheté à Vénissieux et Saint-Priest pour ériger l'usine principale2.
Le CBA est le camion emblématique de la Voie Sacrée qui assure les liaisons jusqu'au front lors de la bataille de Verdun2.
Lancé en 1914, le CBA de 4/5 tonnes de P.T.C. à cabine normale et à transmission par chaîne, qui est commandé à 25 000 exemplaires par l'armée française6, est produit jusqu'en 1932. En 1916, 40 camions sortent quotidiennement des usines. Berliet fabrique aussi des obus et 1 000 chars d'assaut sous licence Renault. L'effectif de l'usine atteint les 3 150 personnes.

En 1917, la Société anonyme des Automobiles Marius Berliet est constituée2 et le chiffre d'affaire de l'entreprise a été multiplié par 4 depuis le début du conflit5.
Après-guerre, les infrastructures sont trop importantes5 même si Berliet a réorienté une partie de sa production vers l'automobile. Mais la production diminue de moitié.
Des automobiles de 12 CV (2 613 cm3), de 15 CV (3 308 cm3) et de 22 CV (4 398 cm3) sont produites. Le modèle VB était une copie conforme de la Dodge et devait sortir au rythme de 100 véhicules/jour. En conséquence, Berliet connaît des difficultés financières et les pertes atteignent 55 millions de francs5 menaçant l'entreprise de disparaitre5. Elle est placée temporairement sous administration judiciaire en 1921. Marius Berliet qui possède alors 88% des actions ne peut régler les dettes et la société passe sous le contrôle des banques5. Marius Berliet ne reprendra le plein contrôle de son entreprise qu'en 1929 après l'épuration des dettes, aidé en cela par la forte croissance entre 1922 et 1929, croissance qui retrouve son niveau d'avant-guerre, autour de 25% par an.

En 1923, apparaît le camion LH. Au Salon de Paris, une nouvelle voiture 7 CV (1 159 cm3) est présentée. En 1924, les utilitaires VFA et VHA s'ajoutent. En 1926, de nouveaux moteurs six-cylindres sont montés sur les automobiles tandis que les camions à transmission classique de la série GD débutent. Comme les autres constructeurs à l'époque, Berliet se lance dans les premières missions sahariennes automobiles.
À partir de 1925, la marque fabrique ses propres carrosseries.

En 1930, le moteur diesel est expérimenté sur le CBA puis monté en série sur le GD2 en 1931.
À partir de 1933, seules des voitures à 4 cylindres (1 600 et 2 000 cm3) sont produites.
La dernière voiture particulière de la marque est le modèle Dauphine motorisée par un deux litres et empruntant des éléments de carrosserie à la Peugeot 402 B. La Dauphine est fabriquée à moins de 200 exemplaires à partir de janvier 1939 jusqu'à la veille de la guerre.

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