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Mathis EMY 6 'SMN'

vendue
Mathis  EMY 6 'SMN' (1932)

Référence ch. 5945
Marque Mathis
Modèle EMY 6 'SMN'
Type berline
Année de construction 1932
KM 30616
Cylindrée 2000
Boîte de vitesses manuelle
Conduite conduite à droite
Émile Mathis dirige son très grand garage Auto-Mathis-Palace. Il vend plus de 500 châssis ou voitures complètes par an. Il détient le monopole des ventes pour l'Allemagne de plusieurs marques de voitures dont les deux plus importantes semblent être Fiat et De Dietrich. Vers 1910 apparaissent les premières voitures portant l'inscription Mathis sur le haut du radiateur. Ces voitures sont équipées de moteurs fabriqués par Stoewer qui est un constructeur installé dans la ville Allemande de Stettin (aujourd’hui en Pologne). C'est en Mars 1911 que commence la construction de la nouvelle usine qui produira, dès le début de l'année suivante, les nouveaux modèles légers de conception Mathis. Les plus connus sont les Baby ou Bébé. En 1918, les ines Mathis désormais françaises, produisent dès l'été 1919 des modèles identiques (ou presque) à ceux fabriqués juste avant la guerre. Il s’agit de la 16 cv type Z, de la 12 cv type OB, de la 8 cv type S et de l’utilitaire type FB La 11 cv type G apparaît à la fin de 1924. Cette voiture à caractère sportif est dotée d’un moteur 4 cylindres à soupapes en tête. Mais, dans la très grande majorité des cas, les voitures Mathis sont équipées de moteurs classiques à distribution latérale. Les usines Mathis tournent et les voitures se vendent bien. 400 agents représentent la marque au niveau national alors que la capacité de production des usines de Strasbourg est de 100 voitures par jour. Émile Mathis est désormais le quatrième constructeur Français derrière Citroën, Renault et Peugeot. La gamme des carrosseries proposées est de plus en plus étendue et le montage des pneus ballon se généralise. Les carrosseries |souples brevets Weymann apparaissent. Elles seront très en vogue jusqu’en 1929. Dès la fin de 1929, les modèles commencent à se multiplier. La GM vieillissante est remplacée par la 9 cv type QM qui deviendra QMN l’année suivante avec l’adoption d’un nouveau châssis. Ce même châssis est utilisé pour la 7 cv type MYN qui remplace la MY. En 1933, pour redresser la chute des ventes en raison de la crise économique, l’EMY 4 8 ou 9 CV, 1,4 ou 1,5 litres de cylindrée, est proposée en plusieurs versions, avec une suspension avant à roues indépendantes (après les essieux rigides), une boîte de vitesses synchronisée avec ou sans roue libre, une carrosserie moderne, aérodynamique avec ou sans marchepied. Les EMY 4 sont les derniéres voitures Mathis conçues avant la guerre. Emile Mathis cherche à renforcer son impact commercial, et une fois de plus, fort de ses contacts antérieurs avec les industriels américains de l’automobile, il négocie, avec le Président de Ford-France, la création de la société Matford, (alliance Mathis Ford) qui voit le jour début octobre 1934. La gamme Ford supplante rapidement la gamme Mathis alors que les deux devaient se côtoyer au sein de la gamme Matford. La procès qui s’en suit est gagné par Mathis S.A. à la veille de la guerre. Après la Libération, les usines Mathis ont des difficultés à se relever. Emile Mathis ne revient personnellement qu’en juillet 1946. Déçu par la conjoncture de l’après-guerre, Emile Mathis se désintéresse de ses sociétés; la faillite suit la liquidation judiciaire entre 1953 et 1956. Trois moteurs à soupapes latérales ont équipés l’Emy-6 type SMN : moteur “SMB“ 2 litres (40cv) : alésage 65 mm, course 100 mm, cylindrée 1991 cm³ moteur “SG“ 2,4 litres (48cv) : alésage 72 mm, course 100 mm, cylindrée 2443 cm³ Moteur “SF” 3,0 litres (55cv) : alésage 80 mm, course 100 mm, cylindrée 3016 cm³ L’embrayage est à disque unique travaillant à sec. La boite de vitesses classique ou “synchro-biflex“ est à quatre rapports avec ou sans “roue-libre“. Le châssis “SMN“ a un empattement de 2,935 m et une voie de 1,28 m. Le pont est du type “hypoïde“ et le freinage est mécanique. Les pneus utilisés sont des 13x45.
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